8 janv. 2011

Galaxy Tab, ou le jour où j’ai failli payer pour du contenu

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Depuis un mois, j’ai la chance de tester le dernier joujou de Samsung, la Galaxy Tab. J’étais (et je reste) très enthousiaste pour cette tablette pleine de promesses, destinée à marcher sur les plates-bandes de l’iPad.

(Attention cependant, les deux tablettes concurrentes sont très différentes. Alors que l’iPad est plutôt destiné au salon, Samsung a tout misé sur la mobilité, avec un appareil compact, à écran 7 pouces. La Tab tient dans une seule main, et ça fait toute la différence.)

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A l’origine, j’imaginais utiliser la Tab pour consommer des contenus, notamment des magazines. Et comme qualité et gratuité ne vont pas souvent de pair, j’étais même prêt à payer un abonnement mensuel au kiosque Relay. Tout naturellement, je pensais que je pourrais écrire un jour l’article : “Galaxy Tab, ou le jour où j’ai payé pour du contenu”.

Mais au fil du temps, je me suis rendu compte que la Galaxy Tab était destinée à d’autres usages, mes expériences avec les fournisseurs de contenus payants ayant été assez mitigées.

Pour les films, l’application VOD installée sur la Tab est produite par Vidéo Future. Sans même parler du prix ou du choix en catalogue, je n’ai pas réussi à faire fonctionner l’application pour visionner mes deux films offerts. J’ai rapidement abandonné. Pourtant, on ne peut pas dire que je suis un newbie en matière de techno.

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Pour les magazines, l’application Relay est tout simplement inutilisable dans la plupart des situations. A moins d’avoir une puce 3G, il n’est pas possible de l’utiliser en mobilité. Et encore, oubliez le métro et sa connexion chaotique : dans la version actuelle de l’application, il faut être en ligne pour consulter les magazines, il n’est pas possible de les télécharger. Une aberration. Une autre application, Zinio, permet de consulter des magazines en les téléchargeant, mais là, c’est le choix qui fait cruellement défaut.

Conclusion : il est à l’heure actuelle plus simple de pirater un film et de le transférer sur la Galaxy Tab que de le télécharger via une offre légale. Pour les magazines, l’expérience utilisateur proposée par Relay est catastrophique, il vaut mieux se diriger vers les applications ou les sites mobiles des éditeurs de contenus.

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Au quotidien, la Galaxy Tab se révèle donc excellente pour profiter de contenus gratuits : surfer, écouter la radio, visionner des vidéos sur Youtube, chatter sur Facebook, consulter ses réseaux sociaux, etc. Mais l’offre payante de qualité est encore embryonnaire. En espérant qu’un article comme celui-ci puisse booster les équipes de Relay (ou d’autres éditeurs/distributeurs) car le besoin et la demande sont bien là!

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